Il existe différentes écoles de pensée, et c'est surtout une question de préférence personnelle.
La première est qu'il est moins difficile de s'y retrouver s'il n'y a qu'un seul point de sortie - vous avez un seul chemin à suivre dans la méthode et vous savez où chercher la sortie. En revanche, si vous utilisez l'indentation pour représenter l'imbrication, votre code se retrouve massivement indenté vers la droite, et il devient très difficile de suivre tous les scopes imbriqués.
Un autre avantage est que vous pouvez vérifier les conditions préalables et sortir de manière anticipée au début d'une méthode, de sorte que vous savez dans le corps de la méthode que certaines conditions sont vraies, sans que le corps entier de la méthode soit indenté à 8 km sur la droite. Cela minimise généralement le nombre de scopes dont vous devez vous préoccuper, ce qui rend le code beaucoup plus facile à suivre.
Une troisième est que vous pouvez sortir où bon vous semble. Autrefois, cela prêtait à confusion, mais maintenant que nous disposons d'éditeurs à coloration syntaxique et de compilateurs qui détectent le code inaccessible, c'est beaucoup plus facile à gérer.
Je suis carrément dans le camp du milieu. Imposer un point de sortie unique est une restriction inutile, voire contre-productive, à mon avis, alors que sortir au hasard dans toute une méthode peut parfois conduire à une logique désordonnée et difficile à suivre, où il devient difficile de voir si un bout de code donné sera ou ne sera pas exécuté. Mais "gating" votre méthode permet de simplifier significativement le corps de la méthode.